El escenario de la vida
La vergüenza nos frena a ser como deberíamos…
¿Por qué unx siente miedo a ser escuchado cantando si cantar constituye su felicidad?
¿Por qué esa mirada de la gente lleva a ponernos a prueba a tal punto?
Los nervios juegan una mala pasada. Y nos hacen pasar momentos que se vuelven obscuros cuando podrían ser claramente brillantes.
Estamos en el escenario enfrentando
riesgos y enfrentadxs a varios desafíos: gustar, estos seres se
encuentran expectantes… Pero, quizá deberíamos simplemente mostrarnos
como somos… y somos humanxs. Y eso es lo que tendríamos que rescatar.
Que la gente no sólo espera una linda performance sino humanidad. Si
aceptáramos más fácilmente los errores, estaríamos más relajados.
Pero, claro, no resulta fácil reconocerlos sin querer corregirlos…
Cantamos para agradar, claro está, pero también para ser juzgadxs, para
ponernos en el tapete. Y es ahí que aparece la intriga de saber qué
pensarán aquellxs que nos escuchan. No es fácil ocultarlo diciendo:
“Canto por mi placer…”. Es una realidad. Me enfrento a la adrenalina del
qué dirán. Porque, finalmente, si no me importara lo que piense aquel o
aquella, no me agradaría vivir en sociedad. Soy un ser social. Y lo que
pienses me importa. No soy hipócrita. Te tengo muy en cuenta.
¿Y si hiciéramos como si no estuvieran ahí? Cerrando los ojos quizá…
Pero, finalmente, ellxs nos
enriquecen. ¿Qué sería de una velada sin público? Ellxs constituyen
nuestra adrenalina. Nuestro “Oh, qué será, qué será” musical. Nuestra
nota.
Ahora bien, si unx siente vergüenza es
porque está en conocimiento de causa; esto sucede cuando unx sabe lo que
está haciendo. Tomemos un ejemplo: cuando vamos a un país extranjero
arguyendo que sabemos inglés, nos lanzamos a ese idioma con soltura y
sin inseguridad lingüística, viviéndolo como una aventura, lo que nos
permite sumergirnos en la comunicación abordándolo con naturalidad,
porque en el fondo no sabemos mucho inglés… Pero, si unx va a otro país
donde la lengua hablada es la que unx pasó tiempo estudiando, le dedicó
horas y motivación, va a estar a la espera del resultado ante la gente
con quien va a ponerse en contacto; y éste sí será un reto.
Ahora bien, ¿por qué en general me
interesa tanto la opinión de lxs otrxs? En general, lo ignoro, pero, en
particular y en este caso, tu crítica me hará plantearme mi actuación,
quiero comunicarme y me interesa que esa transmisión llegue hasta vos y
me vuelva transformada, llena de tu devolución y así sentirme plena y
renovada. Y si esas palabras son duras, me harán rever mis detalles, mi
voz, mi caudal, y tratar de crecer a través tuyo. Ayer, después de
cantar entre varias voces en una gala de música, me acerqué a una mujer
para decirle lo bien que lo había hecho ella y me encontré con un ida y
vuelta, deseado, porque siempre que unx hace partícipe al otrx de su
impresión, esa persona te hace su devolución centrándose en lo que
hiciste vos. Y es un “va et vient”, un reencuentro con vos mismo.¿Lo
habré provocado? No lo sé, pero sé que, sin esperar, recibí. Cuando uno
menos lo espera, mueve hacia lo evolutivo.
Entonces, hagamos uso de esta anécdota y
no privemos por lo negativo a aquellxs que quieren vernos, compartamos
nuestras aptitudes con lxs otrxs, nuestro “don”. Una de las acepciones
del diccionario de “don” es habilidad, aptitud, talento, pero, otra hace
hincapié en el don como lo que unx da a alguien sin esperar nada a
cambio; y esto me conduce a pensarlo como generosidad, como una
ofrenda, que, de golpe, llena este concepto de humildad. Dicen por ahí
que “las grandes pasiones elevan el alma”, pues entonces hagamos de ese
gran placer que da hacer lo que a unx tanto le gusta, nuestro alimento,
nuestra esencia, “notre essence aussi” que nos permite actuar en
consecuencia, nuestra fuerza interior, nuestra substancia…
Y nuestro elixir.
Sitio web donde fue publicado este artículo: https://manuelmendizabal.wordpress.com/
La scène de la vie
La honte nous empêche d’être comme on devrait…
Pourquoi ressent-on de la peur à l’idée d’être écoutée chanter, si chanter constitue notre bonheur ?
Pourquoi ce regard des gens nous conduit à nous mettre à l’épreuve à tel point ?
Les nerfs nous jouent un mauvais tour
et nous font passer des moments qui deviennent sombres quand ils
pourraient être clairement brillants…
On est sur scène tout en envisageant
des risques et on envisage plusieurs défis : plaire, ces êtres sont dans
l’expectative… Mais, peut-être devrait-on se montrer tel qu’on est… et
l’on est humains.
Voilà ce dont nous devrions tenir
compte. Que les gens attendent non seulement une belle performance mais
aussi un geste d’humanité. Si on acceptait plus facilement les erreurs,
on serait plus détendus. Mais, il est vrai que ce n’est pas facile de
reconnaître nos erreurs sans vouloir essayer de les corriger. On chante
pour plaire, c’est clair, mais on chante aussi pour être jugés, pour se
mettre à l’épreuve. Se pose alors la question de savoir ce que penseront
ceux et celles qui nous écoutent. Ce n’est pas évident de le cacher en
disant : « je chante pour mon plaisir …» C’est une réalité, je suis face
à l’adrénaline du « que dira-t-on » Puisque, finalement si je ne tenais
pas compte de ce que l’on pense je n’apprécierais pas de vivre en
société. Je suis un être social et votre opinion m’intéresse. Je ne suis
pas hypocrite. Je tiens fortement compte de vous.
Et si on faisait comme s’ils n’étaient pas là…Ne serait-ce qu’en fermant les yeux ?
Mais finalement, ils nous enrichissent.
Que se passerait-il dans une soirée sans public ? Ils constituent notre
adrénaline, notre « O que sera que sera » musical. Notre note.
Or, si on ressent de la honte, c’est
parce qu’on s’y connaît, ceci arrive quand on sait ce qu’on fait.
Prenons un exemple : Quand on va dans un pays étranger en affirmant
qu’on sait parler anglais, on s’y met spontanément et sans insécurité
linguistique, en le vivant comme une aventure, ce qui nous permet de
plonger dans la communication en l’abordant tout naturellement,
puisqu’au fond on ne sait pas trop bien l’anglais… mais si on va dans un
autre pays où la langue parlée est celle qu’on a passée longtemps à
étudier, on y a consacré du temps et de la motivation, à ce moment-là,
on va être attentifs au contact linguistique qu’on aura avec les gens,
et celui-ci constituera un vrai défi.
Or, pourquoi, en général, l’opinion des
autres m’intéresse autant ? En règle générale, je l’ignore, mais en
particulier et dans ce cas-ci, votre critique me fera revoir ma mise en
scène, je veux communiquer et je tiens à ce que cette transmission
arrive jusqu’à vous et me revienne métamorphosée, riche de votre
opinion, pour enfin, me sentir pleine et entièrement ravivée. Et si ces
paroles sont sévères, elles me feront voir en détail la puissance de ma
voix et me permettront d’essayer de grandir à travers vous. Hier, après
avoir chanté entre plusieurs voix dans une soirée, je me suis approchée
d’une femme pour lui avouer ma reconnaissance, et je me suis retrouvée
dans un va-et-vient, souhaité, car à chaque fois qu’on partage son avis,
cette personne vous donne son opinion en se centrant sur ce que vous
venez de faire.
Et c’est un « ida y vuelta » une
rencontre avec vous-même. L’aurais-je provoqué ? Aucune idée. Mais je
sais que sans attendre, j’ai reçu. Quand on s’y attend le moins, on
avance en voie de progrès.
Faisons donc, référence à cette
anecdote et n’empêchons pas les autres de nous voir, partageons avec
eux nos aptitudes et notre don. L’une des acceptions de don dans le
dictionnaire, c’est habileté, aptitude, talent, mais aussi on met
l’emphase sur le don comme ce que l’on donne à quelqu’un sans rien
attendre en retour, et ceci me fait penser à une générosité, une
offrande, qui, d’un coup, remplit ce concept d’humilité. On dit que
« les grandes passions élèvent l’âme » faisons donc de ce grand plaisir
qui provoque ce qu’on aime autant faire, notre aliment, notre essence,
et « nuestro combustible » qui nous permet d’agir en conséquence, notre
force intérieure, notre substance…
Et notre élixir.
Site web où cela a été publié: https://manuelmendizabal.wordpress.com/
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